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Cache HTTP

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Le cache HTTP stocke tem­po­rai­re­ment des docu­ments web (exemples : pages HTML, docu­ments CSS, images) pour dimi­nuer la latence induite par le ser­veur lors­qu’il doit ser­vir une page et/ou réduire sa charge de travail.

Concept

Lorsqu’un utilisateur tente d’accéder à une page, le serveur web correspondant va géné­rer une page et l’en­voyer sur le réseau. Le cache inter­cepte alors la réponse pour la stocker dans sa mémoire locale avant de la ser­vir à l’utilisateur.

Mise en cache d’une res­source lors de sa requête
Mise en cache d’une res­source lors de sa requête

Lorsqu’une requête pour la même page est émise par le même ou un autre utilisateur, le cache la restituera comme il détient alors une copie de la res­source deman­dée. Le ser­veur web ne sera plus inter­ro­gé.

Restitution d’une res­source pré­cé­dement mise en cache
Restitution d’une res­source pré­cé­dement mise en cache

Les spé­ci­fi­ca­tions du stan­dard sont exposées dans la RFC 7234.

Utiliser le cache HTTP

1. Vérifiez que votre application gère le cache

Pour que le cache puisse interroger l’upstream dans le but de savoir si la ressource visée n’a pas été modifiée, l’application doit fournir l’en-tête Etag et/ou Last-Modified.

Une réponse ne peut PAS être cachée si :

  • l’en-tête Vary vaut * ;
  • l’en-tête Content-Type n’est pas présent ;
  • l’en-tête Content-Type n’est pas une des valeurs : text/html, text/xml, text/plain, application/xml, application/html+xml, application/rss+xml, application/rdf+xml, application/atom+xml, text/css, text/javascript ;
  • l’en-tête Cache-Control vaut une des valeurs : private, no-store, no-cache, no-transform ;
  • l’en-tête Set-Cookie est présent ;
  • l’en-tête Authorization existe mais que Cache-Control n’a aucune des valeurs suivantes : public, must-revalidate, proxy-revalidate, s-maxage ;
  • le code de status HTTP n’est pas l’un des suivants : 200, 203, 204, 206, 300, 301, 404, 405, 410, 414, 501.

2. Activez le cache HTTP

Rendez vous dans Web > Sites > Modifier le [site] - ⚙️ > Cache.

Utilisation de PURGE

PURGE peut être exécuté de trois manières différentes chez alwaysdata :

  1. en utilisant l’URL complète de la ressource (ex : https://test.alwaysdata.net/foo/bar). Cela supprimera l’entrée de cache qui lui est liée et ses variations (générées par l’en-tête Vary) ;
  2. en ajoutant l’entête X-Cache-Purge-Match : wildcard et en ajoutant un wildcard à votre URL (ex : https://test.alwaysdata.net/*). Cela supprimera toutes les entrées correspondant au modèle d’URL ;
  3. en ajoutant l’entête X-Cache-Purge-Match : startswith et en ajoutant un chemin partiel à votre URL (ex : https://test.alwaysdata.net/foo). Cela supprimera toutes les entrées correspondant au modèle d’URL (et donc https://test.alwaysdata.net/foo/bar).

Bien que le cache HTTP convienne dans l’immense majorité des cas, vous pouvez également faire tourner Varnish sur votre compte alwaysdata.